La beauté de cette majestueuse plante si bien représentée dans les œuvres de l’artiste peintre Stev’nn Hall « Lost Hour » et par son prédécesseur Claude Monet « Nymphéas », doit son succès à la lumière intense de ses courbes.
Les métaphores autour du nénuphar ont également inspiré de nombreux érudits tel que Ernest Victor Hareux, peintre paysagiste français, il publie sept traités de peinture « Cours complet de peinture à l’huile » où il évoque la manière de peindre le nénuphar : « Les feuilles sont d’un vert clair qui fait très bien sur le reflet foncé des eaux calmes ; elles sont gracieuses de forme, leur tissu est lisse et vernissé, l’éclat du soleil y accroche des lumières vives et d’une grande puissance […] elles se silhouettent vigoureusement sur les parties claires des eaux, ce qui est d’un grand secours pour l’artiste qui sait se servir de cette opposition ».
Au rebord de sa fenêtre Stev’nn Hall capture avec son objectif de 35mm des paysages, des ciels et des nuages dansants, des étangs… Son regard qui contemple le magnifique spectacle de la nature, il nous le retranscrit en nous guidant dans son univers empli de poésie et de chimères. Du réalisme à l’impressionnisme, cet artiste canadien, originaire d’Ontario, nous entoure de ses bulles de rayons colorés : Tel un rêve éveillé.